2 instructeurs 5° Dan – 55 et 45 ans d’entraînement personnel avec Maître Harada.

Méthode développée par Mitsusuke HARADA,
élève direct de Funakoshi GICHIN, fondateur de la discipline.

Karate Shotokan traditionnel – sans compétition. Travail basé sur une étude de la biomécanique, la relation mobilité/stabilité, la respiration et la concentration.

Le Karate-Do-Shotokai de M. HARADA.

 Vous avez toujours voulu pratiquer un art martial, sans compétition et loin des clichés ?
 N’hésitez plus ! C’est le moment de venir nous rejoindre pour pratiquer une activité physique soutenue, basée sur une véritable recherche qui implique une maîtrise de la respiration, de la concentration, de la connaissance de soi et d’autrui - et tout ceci dans une approche raisonnée adaptée au rythme de chacun. Nous vous proposons la pratique d’un véritable Art Martial traditionnel.

 Notre travail repose sur une étude méthodique et progressive, qui est donc basée sur le long terme. Il n’y a pas de technique secrète ou de recette rapide, mais une compréhension de la manière dont fonctionne notre corps en relation avec les lois de la physique et de la biomécanique. Il n’est nul besoin de se perdre dans un magma orientalo-métaphysique associé à un jargon japonais que pratiquement personne ne comprend. Tout exercice ou travail doit être expliqué et clair dans ses objectifs. C’est ainsi que nous orientons une grande partie de notre approche vers une recherche de mobilité et de stabilité, et, par voie de conséquence, une connaissance des chaînes musculaires mises en œuvre. Nous abordons également d’autres thèmes de travail tels que l’énergie et aussi le « timing ». L’usage du sabre et du bâton long complète aussi notre travail.

Certificat de 5° Dan calligraphié par Funakoshi Gichin pour Harada Sensei

 27 Février 2021 - Décès de Maître Mitsusuke HARADA

C’est à l’âge de quatre-vingt-douze ans que Maître Harada s’est éteint le 26 Février à son domicile au Pays de Galles. Il fut l’un des pionniers du karaté en Europe au début des années 60, après avoir introduit cet art martial au Brésil où il travaillait pour une banque japonaise.
Élève personnel de Funakoshi Gishin avec qui il s’était entrainé pendant la guerre, et ce à son domicile alors que le Shotokan dojo où il pratiquait auparavant avait été détruit par des bombardements. En fait, Il fut par la suite le seul auquel Funakoshi a personnellement décerné une cinquième dan - un certificat calligraphié et signé de sa main – à son départ pour le Brésil.
Sa passion pour le karaté ne s’est jamais perdue ; à 90 ans passés il s’entraînait encore, et sa participation dans les stages, en France comme dans de nombreux autres pays, restait étonnante. Jamais il ne refusait de répondre à une demande d’explication, de la part d’un débutant comme d’un ancien. Les limites horaires ne comptaient pas pour lui. Malheureusement la pandémie est venue mettre un terme à tous ces rassemblements auxquels il tenait beaucoup, et il a beaucoup regretté de ne pas pouvoir continuer à retrouver ses élèves et à travailler avec eux jusqu’au bout.
Mais sa gentillesse, sa générosité, son dévouement et son enthousiasme resteront encore longtemps dans les mémoires de tous ceux qui ont eu le privilège de le connaitre et de pratiquer avec lui.